C’est après avoir passé une année en Licence à Paris VIII, en Arts Plastiques et Photographie en 91,  que j’ai poursuivi une formation à l »Illustration et à la Photographie de Presse au CE 3P  d’Ivry-sur-Seine en 1992 qui correspondait mieux à ce que j’attendais de la photographie, celle d’informer.

J’ai ensuite intégré un collectif créé avec 4 autres photographes multigénérationnels, intitulé Newswork Press, dans le but de garder notre autonomie dans le choix des sujets traités et leurs diffusions. Diffusée par Corbis-Sygma, Max PPP et Visual, j’ai, jusqu’en 98, traité des sujets d’actualité parisienne, couvert la campagne présidentielle de 95, réalisé des reportages sociaux et accompagné quelques tournées d’artistes français  (Vanessa PARADIS en 93, Nilda Fernandez en 95, Florent PAGNY en 96 et 98) pour leur merchandising, couverture de CD, et  parutions dans la presse.

Mon installation dans les Pyrénées-Orientales fin 98, m’a donné envie de m’intéresser à l’interculturalité. C’est ainsi que j’ai débuté un reportage sur les gitans et le Flamenco qui m’a mené des Saintes- Maries-de-la-mer à l’Andalousie, et dans toutes les villes de France où le flamenco avait une place importante. Ces photographies ont été exposées dans une dizaine de villes en France durant les Festivals de Flamenco.

Ma fonction de pigiste pour l’hebdo « la Semaine du Roussillon » de 2003 à 2004 m’a donné l’opportunité de m’exprimer par l’écrit , et d’ajouter une corde à mon arc en devenant rédactrice de mes sujets.

Un long travail s’en ai suivi , lié à la naissance de mes deux garçons, sur la valorisation de la femme dans son rôle de mère intitulé « Eloge des mères » publié dans l’édition et visible dans des expositions un peu partout en France dont  l’Unesco de Paris.

Depuis les années 2010, toujours très sensible à ce que produisent les artistes,  j’illustre régulièrement les pages  « Spectacles » du journal l’Indépendant, du fait de ma promiscuité avec les artistes de la scène artistique régionale, dont le chanteur  Cali depuis 2015.
J’ai à ce titre, durant deux étés consécutifs, encadré une équipe de jeunes au PIJ de Pia afin de les initier au métier de photographe et journaliste durant le festival Fest’In Pia en 2015 et 2016,  qui a reçu une centaine d’artistes nationaux et internationaux.

J’ai également collaboré avec le journal « RUE 66 » destiné aux sans-abris pour lequel j’ai effectué un certain nombre de reportages en 2015-2016 tout en effectuant des missions au sein de collectivités visant à mettre en valeur le territoire et leurs habitants .

Depuis 2016, j’effectue un reportage sur l’intégration des réfugiés dans les Pyrénées-Orientales, dont certains, au fil des étapes, depuis leur départ de la Jungle de Calais .

L’invitation de Pascal BRICE, alors directeur de l’OFPRA, à exposer mon travail lors de la Journée International des réfugiés en juin 2017 à Paris m’a donné une légitimité à défendre avec ardeur, la cause des réfugié. Je m’intéresse de près aux vecteurs par lesquels leur insertion est rendue possible : culture, sport ou emploi.

Un travail de mise en valeur de la fraternité, comme valeur fondatrice de notre Région, a été retenu par la Région Occitanie dans le cadre de l’appel à projet « L’Occitanie ouverte sur le monde » en 2020 qui m’a amené à produire une expo photo à la Maison de la Région de Perpignan en septembre et octobre dernier, ainsi qu’une série de  21 séquences multi-média (photo-audio-vidéo) destinées à circuler dans les établissements scolaires des Pyrénées-Orientales pour sensibiliser à l’accueil et à la fraternité.